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25 mars 2020

Confinement : ne perdons pas nos bonnes habitudes !

En France chaque année, plus de 7 milliards de lingettes sont utilisées pour le ménage, la toilette des bébés, le démaquillage et les soins du corps. Très pratique, a priori économe en eau, ce produit courant est trop souvent jeté dans les toilettes. Les consommateurs sont induits en erreur par la mention « biodégradable » indiquée par les fabricants.

Pourtant, ces petits carrés de coton, en apparence anodin, peuvent provoquer des dégâts inattendus.

S’il est vrai que les lingettes usagées mettent 9 jours pour se dissoudre dans l’eau et trois mois pour se dégrader entièrement dans la nature, une fois jetées dans les toilettes, il leur faut moins de 2 heures pour arriver jusqu’à la station d’épuration ! En chemin, elles se mélangent à la graisse et à d’autres détritus pour former des amas qui bouchent les canalisations. Lorsqu’ils ne restent pas coincés, ces amas finissent leur course à la station d’épuration, dont le fonctionnement peut alors être perturbé, voire interrompu. Cela nécessite des interventions de nettoyage et de curetage qui augmentent le coût de traitement des eaux… et se répercutent inévitablement sur la facture des habitants. À cet aspect financier s’ajoute le risque de pollution dû à l’engorgement généralisé des égouts.

Ayez le bon réflexe : jetez-les à la poubelle, pas dans vos toilettes.

 

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