Collectivite

Collectivité

Voici les articles et les pages que nous avons sélectionnés à l’attention des collectivités territoriales. Elles présentent plus particulièrement la complémentarité des compétences d’Aquavesc, d’Hydreaulys et du SMAERG, qui couvrent l’ensemble du petit cycle de l’eau.

21 mars 2019

Aucun risque pour l’eau potable du territoire du SMGSEVESC

La nappe phréatique de Croissy-sur-Seine qui alimente le territoire du SMGSEVESC n’a pas été touchée par la pollution aux hydrocarbures causée par la rupture d’une canalisation de pétrole à Boissy-sans-Avoir le 25 février dernier.   Ce 25 février, un oléoduc qui relie le port du Havre (76) à la raffinerie de Grandpuits (77) s’est rompu à hauteur de Boissy-sans-Avoir (78), et a entraîné une fuite d’hydrocarbures dans des parcelles cultivées et dans certains cours d’eau, dont la Mauldre. Les forages d’eau potable exploités par le SMGSEVESC sont situés en amont de la confluence Mauldre/Seine et ne sont donc pas impactés par cette pollution. Par ailleurs, les forages du champ captant de Cressay (commune de Villiers-Saint-Frédéric) qui alimentaient jusqu’au 31 décembre 2018 les communes de Maurepas et Jouars-Pontchartrain ne sont plus en service. Ces secteurs sont alimentés depuis le 1er janvier 2019 par l’usine de Flins-Aubergenville qui n’a pas été non plus impactée par cette pollution. Ainsi quelles que soient les provenances de l’eau potable distribuée par le SMGSEVESC, aucun risque de dégradation n’est à subir, l’eau fournie par le SMGSEVESC conserve ses caractéristiques intactes et peut donc être consommée comme à l’accoutumée. Par ailleurs, l’Agence Régionale de Santé a désigné un hydrogéologue agréé chargé d’évaluer les impacts potentiels sur les différentes ressources en eau de la région.
21 mars 2019

Hydreaulys innove

Le 18 février, Hydreaulys a lancé son compte-à-rebours avant l’injection de biométhane produit à l’usine Carré de Réunion dans le réseau urbain au 1er janvier 2020   Cet événement a aussi été l’occasion de présenter d’autres innovations telles que la réutilisation des eaux traitées en sortie d’usine par l’agriculture.   http://www.youtube.com/watch?v=UqIWjlTz7tE
5 février 2019

Revitalisation du cours d’eau : un abattage nécessaire

Revitaliser et renaturer le cours d’eau sont les principaux objectifs des travaux engagés par le SMAERG entre les communes de Villepreux et de Rennemoulin. Ces derniers ont nécessité l’abattage des arbres le long du ru de Gally. Un certain nombre de riverains s’en sont alertés pourtant cela était indispensable afin de pouvoir les remplacer, de redonner un équilibre durable à la rivière et d’éviter le risque d’inondation.   Le but de cette renaturation est de réaménager le cours d’eau pour qu’il retrouve sa morphologie naturelle. Il consiste donc à : replacer le cours d’eau en fond de vallée ; reformer des méandres ; modeler les berges en pentes douces et les stabiliser avec de la végétation ; diversifier les écoulements et les habitats ; varier la végétation arbustive et arborée le long du cours d’eau. De nombreuses plantations Des peupliers hybrides constituaient majoritairement les arbres abattus. Leur alignement mono spécifiques n’était peu, voire pas, adapté au fonctionnement naturel du cours d’eau. Ces arbres offraient peu de diversité d’habitat pour la faune. De plus, bon nombre d’entre eux étaient malades et menaçaient de tomber. De nombreuses plantations notamment d’arbres (environ 185), d’arbustes (environ 12 000) et d’hélophytes (plantes aquatiques, 13 000) sont prévues pour remplacer ces arbres abattus. Les espèces et les âges des plantes seront diversifiés permettant ainsi d’offrir un refuge beaucoup plus important pour de multiples espèces animales. Diminuer le risque d’inondation Toutes ces modifications ont un but écologique puisque leurs objectifs sont de : redonner un équilibre durable à la rivière ; augmenter le rôle tampon du cours d’eau en permettant au ru de déborder plus facilement dans les champs et moins dans les zones urbaines et ainsi diminuer le risque d’inondation sur le territoire ; améliorer la qualité de l’eau grâce à l’autoépuration ; reformer un refuge pour les espèces. Les travaux ont débuté le 22 octobre dernier (période de basses eaux) pour une durée de 6 mois. Il est approuvé par la police de l’eau et soutenu par l’agence de l’eau Seine Normandie. Pour toute question sur ce projet, n’hésitez pas à passer par le formulaire de contact
5 février 2019

Lancement d’une étude sur la gestion de l’eau

Le SEDIF (Syndicat des Eaux d'Ile-de-France), le SEPG (Syndicat des Eaux de la Presqu'ile de Gennevilliers), le SMGSEVESC (Syndicat Mixte pour la Gestion du Service des Eaux de Versailles et Saint-Cloud), et la Ville de Paris, autorités organisatrices en charge du service public de l'eau potable de la zone Interconnectée du cœur de la région parisienne, desservant à ce jour plus de 7,85 millions de franciliens, ont décidé de mener ensemble une réflexion pour identifier puis, le cas échéant, mettre en œuvre les actions collectives pour renforcer la sécurité du service public de l'eau et se préparer de manière concertée aux conséquences du changement climatique. Conscients de cette responsabilité et convaincus que les élus locaux en charge de ces enjeux sont les mieux à même de prendre les initiatives les plus adaptées, la Maire de Paris et les Présidents de ces trois Syndicats ont conclu une convention de coopération, notamment pour anticiper de manière coordonnée et efficiente les défis auxquels devront faire face les services d'eau en région parisienne: le changement climatique, la gestion des crues, les risques de pollution, avec pour objectif prioritaire de renforcer encore leur résilience. Les changements climatiques à venir imposent en effet de se mobiliser pour l'accès et la gestion des ressources en eau : en termes de disponibilité, de qualité, de sécurité, et de surveillance. Les services de l'eau doivent à la fois agir ensemble pour faire reconnaitre le caractère prioritaire de l'usage eau potable, en particulier en cas de crise, mais aussi-pour imaginer et mettre en œuvre des mesures palliatives dédiées. Les inondations engendrées par les crues de Juin 2016, survenues Juste après l'exercice européen SEQUANA, et celles que nous avons connues en ce début d'année 2018 confirment la nécessité d'une coopération renforcée entre les services de l'eau, mais également l'attention particulière à porter sur la gestion de l'après crise. Chacun des grands services d'eau de la région capitale a depuis toujours mis en place pour son territoire un haut niveau de sécurité. Les progrès nécessaires pour faire face à des crises d'ampleur majeure passent maintenant nécessairement par des solutions collectives. Conscients qu'une vision d'ensemble et partagée des risques et des solutions qu'il serait possible et souhaitable de mettre en œuvre est désormais Indispensable, le SEDIF, le SEPG, le SMGSEVESC, et la Ville de Paris viennent de lancer une étude conjointe sur ces enjeux majeurs. Cette étude a pour objet, à partir d'un diagnostic complet et partagé, de proposer et définir les actions collectives à mettre en œuvre pour : Améliorer la sécurisation globale à l'échelle de la zone interconnectée au sens du Plan régional d'alimentation en eau potable, et faciliter la gestion des crises, Préserver les ressources en eau en anticipation du changement climatique, et des évolutions du territoire, et si nécessaire renforcer les actions qui concourent à cet objectif, Estimer les évolutions des consommations d'eau en fonction des hypothèses d'accroissement de la population et des projets du grand Paris en termes d'activité, de logement et de transports qui modifient le paysage urbain de la métropole francilienne, Définir les conditions d'une gestion coordonnée des moyens de production, de transfert, de stockage et d'échanges en situation de crise d'ampleur régionale de l'ensemble de la Région et particulièrement de la zone interconnectée, sans préjudice de l'autonomie structurelle de chaque service d'eau. L'Etat, par l'intermédiaire du Préfet de Région, et l'Agence de l'eau Seine Normandie seront étroitement associés à ces réflexions. En tant qu'élus locaux responsables, dans le respect des choix d'organisation et de gestion de chaque territoire, nous collaborons ensemble pour apporter des solutions collectives aux défis de demain. Télécharger le communiqué de presse 

Résultats sur la qualité de l’eau potable

Résultat sur la qualité de l'eau Potable Issue de la nappe souterraine de Croissy-sur-Seine, l'eau qui arrive à la station de traitement d'eau potable située à Louveciennes, est naturellement riche en minéraux, et particulièrement en calcium. La chaîne de traitement poussée de cette usine permet de produire une eau présentant un niveau de sécurité sanitaire élevé, assure l’élimination de la micropollution (notamment les pesticides) et permet d'éliminer 50 % du calcaire (calcium) en excès. L'eau distribuée présente, de plus, de bonnes qualités organoleptiques (odeur, saveur). GLOSSAIRE DES PARAMÈTRES La Turbidité de l'eau a pour origine la présence de matières en suspension (argile, limons, particules organiques colloïdales, plancton, organismes microscopiques) qui donnent un aspect trouble à l'eau. Le pH, abréviation de "potentiel Hydrogène" est un indice qui traduit la concentration d'ions Hydrogènes dans une solution. Il détermine l'acidité, l'alcalinité ou la neutralité de l'eau. L'échelle qui sert à le mesurer est comprise entre 0 et 14. Une eau dont le pH est inférieur à 7 est dite acide. Lorsque son pH est supérieur à 7, on dit qu'elle est basique (alcaline) et s'il est égal à 7, l'eau est dite neutre. Le pH d'une eau est directement lié à son origine et à la nature des terrains qu'elle traverse. Suivant sa valeur, il est parfois nécessaire de le rééquilibrer car le pH de l'eau peut avoir de nombreuses incidences sur d'autres paramètres. Le magnésium est un élément très répandu dans la nature, dans de nombreux minéraux et dans les calcaires (2,1 % de l'écorce terrestre). Son abondance géologique, sa grande solubilité, sa large utilisation industrielle font que les teneurs dans l'eau peuvent être importantes (quelques mg/l à plusieurs centaines de mg/l). La plupart des eaux naturelles présentent des teneurs comprises entre 5 et 10 mg/l. Cette concentration est en relation directe avec la nature géologique des terrains traversés. Le magnésium dans l'eau provient de l'attaque par l'acide carbonique des roches magnésiennes et de la mise en solution de magnésium sous forme de carbonates (MgCO3) et de bicarbonates (Mg2HCO3). Les chlorures, très répandus dans la nature, généralement sous forme de sels de sodium (NaCI), de potassium (KCI) et de calcium (CaCl2), les ions chlorures (Cl-) dont la plus grande partie se trouve dans les océans, constituent environ 0,05 % de la lithosphère (partie solide de la sphère terrestre). De façon générale, l'ion chlorure est présent dans toutes les eaux, à des concentrations variables. Dans les eaux de surface, il est présent en faible concentration. Dans les eaux souterraines, la teneur en ion chlorure peut atteindre quelques grammes par litre au contact de certaines formations géologiques. Les sulfates, composés naturels des eaux, les ions sulfates (SO4--) sont liés aux cations majeurs : calcium, magnésium et sodium. A part ceux du plomb, du baryum et du strontium, la plupart des sulfates sont solubles dans l'eau. Ils peuvent néanmoins être réduits en sulfure, volatilisés dans l'air en hydrogène sulfure (H2S), précipités en sel insoluble ou assimilés par des organismes vivants. La concentration en sulfates dans les eaux naturelles est très variable, mais ne dépasse généralement pas le gramme par litre. L'ammoniaque. Sont désignées sous le terme ammoniaque des formes ionisées (ion ammonium NH4) et non ionisées (NH3) de l'azote ammoniacal. La présence d'azote ammoniacal dans l'eau, comme celle des nitrates, provient de la décomposition des déchets végétaux et animaux. Sous sa forme ionisée, l'azote ammoniacal est peu toxique, mais une forte concentration dans l'eau peut être le signe d'une pollution par des matières fécales ou par des rejets industriels. Les nitriles, (NO2-), comme les nitrates, sont présents à l'état naturel dans les sols, les eaux et les plantes, mais généralement en faible quantité. Plus une eau est riche en nitrates, plus le risque est important pour l'homme de consommer des nitrites, car les nitrates se transforment en nitrites dans notre estomac par le phénomène chimique de la réduction (élimination d'oxygène). Une trop forte concentration de nitrites dans l'organisme peut provoquer des maladies graves (des cyanoses notamment), en particulier chez les nourrissons dont l'alimentation est constituée essentiellement de lait réhydraté. La consommation d'eaux trop riches en nitrates est, pour les mêmes raisons, fortement déconseillée aux femmes enceintes. Les nitrates (NO3-) résultent de l'oxydation de l'azote organique et sont donc présents à l'état naturel dans les sols et dans les eaux. L'augmentation du taux de nitrates dans les eaux superficielles et souterraines est due pour une large part à l'enrichissement des sols par des engrais chimiques ou organiques, ainsi qu'aux rejets d'eaux usées ou mal traitées dans les cours d'eau. Les nitrates en eux-mêmes ne présentent pas de danger particulier pour la santé, c'est leur transformation en nitrites dans l'estomac qui peut être toxique. La dureté d'une eau ou son titre hydrotimétrique (TH) exprime sa concentration en sels de calcium et de magnésium. Comme le pH, la dureté est liée à la nature des terrains traversés par une eau. Si l'eau présente une forte concentration de ces sels minéraux, on dit qu'elle est dure (c'est le cas des eaux provenant des sois calcaires). A l'inverse, si cette concentration est faible, l'eau est dite douce, ce qui est le cas par exemple en Bretagne lorsqu'elle provient ou traverse des sols granitiques. Une eau dure, par son apport en calcium et en magnésium, est bonne pour la santé, mais elle accélère par contre l'entartrage des conduites et réagit mal au savon. A l'inverse, une eau trop douce a tendance à corroder les canalisations. Le calcium est un métal alcalino-terreux extrêmement répandu dans la nature et en particulier dans les roches calcaires, sous forme de carbonates. Ces sels se rencontrent dans presque toutes les eaux naturelles. Leur teneur dans l'eau, qui peut varier de 1 à 150 mg/l, est directement liée à la nature géologique des terrains traversés. Les sels de calcium sont obtenus en majorité lors de l'attaque de roches calcaires par l'anhydride carbonique dissous (CO2). Il constitue l'élément cationique dominant des eaux superficielles. Le calcium est l'élément principal de la dureté de l'eau.