Habitant

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En tant qu’habitant(e) de la région, vous êtes particulièrement concerné(e) par nos actions. Nous avons sélectionné pour vous les articles et les pages plus particulièrement susceptibles de vous intéresser.

5 février 2019

Randonnée du ru de Marivel

Revitaliser et renaturer le cours d’eau sont les principaux objectifs des travaux engagés par le SMAERG entre les communes de Villepreux et de Rennemoulin Dimanche 7 octobre, Espaces organise la 4e édition de la randonnée “Sur les traces du ru de Marivel”. Depuis sa première édition en 2012, cette randonnée de 8 km environ est guidée par des bénévoles de l’association et suit le tracé du ru à travers Versailles, Viroflay, Chaville et Sèvres. Elle est aussi l’occasion de découvrir l’histoire du ru. Jadis à ciel ouvert, il a été recouvert peu à peu à cause des activités humaines, comme l’explique Michel Schneider, président de la Société d’archéologie et d’histoire de Sèvres
5 février 2019

Revitalisation du cours d’eau : un abattage nécessaire

Revitaliser et renaturer le cours d’eau sont les principaux objectifs des travaux engagés par le SMAERG entre les communes de Villepreux et de Rennemoulin. Ces derniers ont nécessité l’abattage des arbres le long du ru de Gally. Un certain nombre de riverains s’en sont alertés pourtant cela était indispensable afin de pouvoir les remplacer, de redonner un équilibre durable à la rivière et d’éviter le risque d’inondation.   Le but de cette renaturation est de réaménager le cours d’eau pour qu’il retrouve sa morphologie naturelle. Il consiste donc à : replacer le cours d’eau en fond de vallée ; reformer des méandres ; modeler les berges en pentes douces et les stabiliser avec de la végétation ; diversifier les écoulements et les habitats ; varier la végétation arbustive et arborée le long du cours d’eau. De nombreuses plantations Des peupliers hybrides constituaient majoritairement les arbres abattus. Leur alignement mono spécifiques n’était peu, voire pas, adapté au fonctionnement naturel du cours d’eau. Ces arbres offraient peu de diversité d’habitat pour la faune. De plus, bon nombre d’entre eux étaient malades et menaçaient de tomber. De nombreuses plantations notamment d’arbres (environ 185), d’arbustes (environ 12 000) et d’hélophytes (plantes aquatiques, 13 000) sont prévues pour remplacer ces arbres abattus. Les espèces et les âges des plantes seront diversifiés permettant ainsi d’offrir un refuge beaucoup plus important pour de multiples espèces animales. Diminuer le risque d’inondation Toutes ces modifications ont un but écologique puisque leurs objectifs sont de : redonner un équilibre durable à la rivière ; augmenter le rôle tampon du cours d’eau en permettant au ru de déborder plus facilement dans les champs et moins dans les zones urbaines et ainsi diminuer le risque d’inondation sur le territoire ; améliorer la qualité de l’eau grâce à l’autoépuration ; reformer un refuge pour les espèces. Les travaux ont débuté le 22 octobre dernier (période de basses eaux) pour une durée de 6 mois. Il est approuvé par la police de l’eau et soutenu par l’agence de l’eau Seine Normandie. Pour toute question sur ce projet, n’hésitez pas à passer par le formulaire de contact
5 février 2019

Le nouveau visage du ru de Gally se dessine

Former le nouveau lit de la rivière est la nouvelle étape des travaux de revitalisation du ru de Gally, après le retrait des arbres. L’objectif est triple : améliorer la vie piscicole, diversifier les habitats pour la faune et la flore et augmenter la zone d’expansion de crues.   Le projet Le lit de la rivière est en cours de réaménagement afin de redonner au cours d’eau une morphologie naturelle pour qu’il retrouve ses fonctionnalités. En effet, initialement, le ru de Gally a été chenalisé : son lit a été retracé droit, sa section augmentée et ses berges rehaussées. Les écoulements ont été accélérés. Or, en période de fortes précipitations, le cours d’eau débordait plus facilement dans les zones urbanisées. De plus, son uniformisation offrait une faible diversité d’habitats pour les espèces. En variant le nouveau tracé du cours d’eau, de nombreux habitats pour la faune et la flore seront recréés. Par ailleurs, ce site servira de zone tampon (zone de stockage temporaire des eaux) pendant les périodes de crues. Formation du nouveau lit le 20 novembre 2018 La zone d’expansion de crues Le nouveau lit du ru de Gally en cours de réalisation, sera composé : Du lit mineur (zone où les eaux s'écoulent en temps normal), qui va être rétréci afin de converser une hauteur d’eau suffisante pour la vie piscicole au cours des épisodes de basses eaux. Du lit de « débordement », qui va être élargi grâce à la formation des berges en pentes douces. Sur les abords de la rivière, des zones humides seront créées par la formation de mares. Ces creux permettront d’augmenter le stockage d’eau. La diversification des habitats Des méandres commencent à dessiner le nouveau lit. Ces sinuosités permettront de modifier les faciès d’écoulements et les habitats dans le ru. En alternance seront formés des : Radiers, zones peu profondes, les eaux y sont accélérées et le substrat sur le fond du lit est grossier (graviers, galets, cailloux) ; Plats courants, zones d’écoulement et de substrat moyen, uniforme et homogène ; Mouilles/fosses, zones profondes, les eaux y sont très lentes et le substrat est fin (sables, limons).Cette alternance de milieu dans la rivière diversifiera les habitats de la faune et de la flore. Sans oublier, les zones humides, sur les abords qui offriront également un abri encore différent. La mise en eau du nouveau lit, la stabilisation des berges, les plantations ainsi que la réalisation d’un chemin constitueront les prochaines étapes des travaux. Pour toute question sur ce projet, n’hésitez pas à passer par le formulaire de contact

Résultats sur la qualité de l’eau potable

Résultat sur la qualité de l'eau Potable Issue de la nappe souterraine de Croissy-sur-Seine, l'eau qui arrive à la station de traitement d'eau potable située à Louveciennes, est naturellement riche en minéraux, et particulièrement en calcium. La chaîne de traitement poussée de cette usine permet de produire une eau présentant un niveau de sécurité sanitaire élevé, assure l’élimination de la micropollution (notamment les pesticides) et permet d'éliminer 50 % du calcaire (calcium) en excès. L'eau distribuée présente, de plus, de bonnes qualités organoleptiques (odeur, saveur). GLOSSAIRE DES PARAMÈTRES La Turbidité de l'eau a pour origine la présence de matières en suspension (argile, limons, particules organiques colloïdales, plancton, organismes microscopiques) qui donnent un aspect trouble à l'eau. Le pH, abréviation de "potentiel Hydrogène" est un indice qui traduit la concentration d'ions Hydrogènes dans une solution. Il détermine l'acidité, l'alcalinité ou la neutralité de l'eau. L'échelle qui sert à le mesurer est comprise entre 0 et 14. Une eau dont le pH est inférieur à 7 est dite acide. Lorsque son pH est supérieur à 7, on dit qu'elle est basique (alcaline) et s'il est égal à 7, l'eau est dite neutre. Le pH d'une eau est directement lié à son origine et à la nature des terrains qu'elle traverse. Suivant sa valeur, il est parfois nécessaire de le rééquilibrer car le pH de l'eau peut avoir de nombreuses incidences sur d'autres paramètres. Le magnésium est un élément très répandu dans la nature, dans de nombreux minéraux et dans les calcaires (2,1 % de l'écorce terrestre). Son abondance géologique, sa grande solubilité, sa large utilisation industrielle font que les teneurs dans l'eau peuvent être importantes (quelques mg/l à plusieurs centaines de mg/l). La plupart des eaux naturelles présentent des teneurs comprises entre 5 et 10 mg/l. Cette concentration est en relation directe avec la nature géologique des terrains traversés. Le magnésium dans l'eau provient de l'attaque par l'acide carbonique des roches magnésiennes et de la mise en solution de magnésium sous forme de carbonates (MgCO3) et de bicarbonates (Mg2HCO3). Les chlorures, très répandus dans la nature, généralement sous forme de sels de sodium (NaCI), de potassium (KCI) et de calcium (CaCl2), les ions chlorures (Cl-) dont la plus grande partie se trouve dans les océans, constituent environ 0,05 % de la lithosphère (partie solide de la sphère terrestre). De façon générale, l'ion chlorure est présent dans toutes les eaux, à des concentrations variables. Dans les eaux de surface, il est présent en faible concentration. Dans les eaux souterraines, la teneur en ion chlorure peut atteindre quelques grammes par litre au contact de certaines formations géologiques. Les sulfates, composés naturels des eaux, les ions sulfates (SO4--) sont liés aux cations majeurs : calcium, magnésium et sodium. A part ceux du plomb, du baryum et du strontium, la plupart des sulfates sont solubles dans l'eau. Ils peuvent néanmoins être réduits en sulfure, volatilisés dans l'air en hydrogène sulfure (H2S), précipités en sel insoluble ou assimilés par des organismes vivants. La concentration en sulfates dans les eaux naturelles est très variable, mais ne dépasse généralement pas le gramme par litre. L'ammoniaque. Sont désignées sous le terme ammoniaque des formes ionisées (ion ammonium NH4) et non ionisées (NH3) de l'azote ammoniacal. La présence d'azote ammoniacal dans l'eau, comme celle des nitrates, provient de la décomposition des déchets végétaux et animaux. Sous sa forme ionisée, l'azote ammoniacal est peu toxique, mais une forte concentration dans l'eau peut être le signe d'une pollution par des matières fécales ou par des rejets industriels. Les nitriles, (NO2-), comme les nitrates, sont présents à l'état naturel dans les sols, les eaux et les plantes, mais généralement en faible quantité. Plus une eau est riche en nitrates, plus le risque est important pour l'homme de consommer des nitrites, car les nitrates se transforment en nitrites dans notre estomac par le phénomène chimique de la réduction (élimination d'oxygène). Une trop forte concentration de nitrites dans l'organisme peut provoquer des maladies graves (des cyanoses notamment), en particulier chez les nourrissons dont l'alimentation est constituée essentiellement de lait réhydraté. La consommation d'eaux trop riches en nitrates est, pour les mêmes raisons, fortement déconseillée aux femmes enceintes. Les nitrates (NO3-) résultent de l'oxydation de l'azote organique et sont donc présents à l'état naturel dans les sols et dans les eaux. L'augmentation du taux de nitrates dans les eaux superficielles et souterraines est due pour une large part à l'enrichissement des sols par des engrais chimiques ou organiques, ainsi qu'aux rejets d'eaux usées ou mal traitées dans les cours d'eau. Les nitrates en eux-mêmes ne présentent pas de danger particulier pour la santé, c'est leur transformation en nitrites dans l'estomac qui peut être toxique. La dureté d'une eau ou son titre hydrotimétrique (TH) exprime sa concentration en sels de calcium et de magnésium. Comme le pH, la dureté est liée à la nature des terrains traversés par une eau. Si l'eau présente une forte concentration de ces sels minéraux, on dit qu'elle est dure (c'est le cas des eaux provenant des sois calcaires). A l'inverse, si cette concentration est faible, l'eau est dite douce, ce qui est le cas par exemple en Bretagne lorsqu'elle provient ou traverse des sols granitiques. Une eau dure, par son apport en calcium et en magnésium, est bonne pour la santé, mais elle accélère par contre l'entartrage des conduites et réagit mal au savon. A l'inverse, une eau trop douce a tendance à corroder les canalisations. Le calcium est un métal alcalino-terreux extrêmement répandu dans la nature et en particulier dans les roches calcaires, sous forme de carbonates. Ces sels se rencontrent dans presque toutes les eaux naturelles. Leur teneur dans l'eau, qui peut varier de 1 à 150 mg/l, est directement liée à la nature géologique des terrains traversés. Les sels de calcium sont obtenus en majorité lors de l'attaque de roches calcaires par l'anhydride carbonique dissous (CO2). Il constitue l'élément cationique dominant des eaux superficielles. Le calcium est l'élément principal de la dureté de l'eau.

Collecteurs

COLLECTEURS En sortie de chaque habitation, les eaux usées sont recueillies et canalisées dans des collecteurs (l’ensemble forme le réseau d’égouts), puis acheminées jusqu’à l’usine de traitement des eaux de Carré de Réunion en utilisant l’inclinaison naturelle du terrain ou à l’aide de stations de pompage intermédiaires. Il existe deux types de réseaux de collecte : Le réseau "séparatif" : permet de collecter dans deux canalisations distinctes les eaux usées issues des utilisations domestiques de l'eau potable (WC, salle de bains, cuisine, buanderie…), et les eaux pluviales (eaux de ruissellement et toitures, de surverse de mare, de drainage…). Le réseau "unitaire" : un seul collecteur recueille les deux types d'eau. Environ 14 millions de mètres cubes d’eau empruntent ainsi tous les ans un réseau de canalisation long de 44 km. Ce réseau s’appuie sur des infrastructures anciennes et prestigieuses puisqu’elles doivent leur existence à la construction du château de Versailles et de ses dépendances. Les deux collecteurs principaux datent ainsi des XVIIe et XVIIIe siècles. Il fait l’objet d’un entretien et d’un suivi permanent.